Il n’y a pas encore si longtemps, le poivron était un légume relativement peu connu et peu utilisé. Aujourd’hui ils accompagnent beaucoup de plats apportant de la couleur, une note sucrée et de nombreux bénéfices à l’organisme. Probablement originaire du Brésil, le poivron a mis longtemps à s’imposer sur nos tables. Sa présence sur nos marchés n’est courante que depuis un quart de siècle grâce à l’influence de la cuisine nord-africaine.
Certains l’aiment fort, d’autres pas. Si vous préférez les poivrons doux à ceux qui emportent la bouche, voici quelques variétés à connaître :
- Les poivrons d’Amérique (à quatre lobes). Les plus courants, on les trouve dans presque toutes les couleurs de l’arc-en-ciel et ils se mangent crus, grillés, cuits au four ou sautés à la poêle.
- Le paprika (piment doux cultivé en Hongrie) est généralement déshydraté pour obtenir l’épice en poudre, mais le fruit frais peut également être frit, farci ou mangé cru.
- Le poivron jaune, de Hongrie lui aussi, rappelle la banane, tant par sa couleur que par sa forme. Souvent utilisé dans les crudités et les sandwiches, son goût est sucré et peu prononcé. Le poivron se conserve bien, une semaine dans un endroit frais. Ne jamais le laisser dans un sac en plastique où il pourrit. On le congèle, découpé en lanières ou en dés.
Propriétés thérapeutiques du poivron
A poids égal, peu de légumes contiennent autant de bêtacarotène (se convertissant en vitamine A dans l’organisme) que le poivron rouge. Important pour le système immunitaire, le bêtacarotène est également un antioxydant puissant réduisant le risque de développer certains cancers, ainsi que celui d’être atteint de maladies cardio-vasculaires et de cataractes. Un seul poivron rouge contient environ 50 % des besoins journaliers de bêtacarotène et 500 % de ceux de vitamine C.